Nous étions cinq hier, de 15h à 17h, devant le Salon des Comités d’Entreprises, présent·es pour distribuer le tract de Paris Animaux Zoopolis à destination de ProwebCE, leader des billetteries de comités d’entreprises (qui gère plus de 7000 billetteries en France), afin de leur demander un engagement public à arrêter de vendre des places de cirques avec animaux sauvages. Les places obtenues par les comités d’entreprises, la plupart du temps à très bas prix, voire gratuitement, sont une très grosse part de la fréquentation des cirques avec animaux aujourd’hui.
Pendant que des militant·es distribuaient les tracts aux personnes qui entraient et sortaient du Hangar 14, un discours était récité au mégaphone devant l’entrée. Après des tentatives d’intimidation de la part des services de sécurité sur place, ces derniers ont contacté la police pour tenter de nous faire partir. C’était sans compter sur le fait qu’il s’agissait d’une manifestation tout à fait légale et déclarée en préfecture.
L’ensemble a donné lieu à l’expression du soutien de la part de plusieurs exposants responsables de comités d’entreprises, mais aussi à des discussions avec un représentant du cirque Médrano (à qui nous avions déjà parlé l’hiver dernier au Bouscat…) et avec les représentants de ProwebCE, qui croyaient que les manifestations à l’encontre de ProwebCE avaient commencé avant toute tentative de joindre les dirigeants pour un rendez-vous, ce qui n’est évidemment pas le cas – Paris Animaux Zoopolis tente depuis janvier de les rencontrer et a lancé le 1er août une pétition qui a déjà recueilli 35.000 signatures.
Point noir de la journée : en fin de manifestation, alors que le salon fermait et que les exposants sortaient, une militante a été insultée et frappée par un exposant portant un t-shirt Arlette Grüss. Nous nous sommes interposés, ainsi que les services de sécurité, et une plainte a été déposée, qui rejoint les autres plaintes pour violences et menaces de mort, déposées par Paris Animaux Zoopolis depuis le début de sa campagne de manifestations cette année, pour lesquelles des procès sont prévus à Pontoise et à Paris en 2020.
En attendant, nous resterons attentifs à la décision d’Elisabeth Borne concernant les animaux sauvages dans les cirques, prévue pour « l’automne »…
Merci aux militant·es qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour faire avancer les choses.