ACTA Gironde – Antispécisme, Véganisme et Droits des Animaux

La souffrance des animaux de consommation

Chaque année, ce sont près de 1 milliard d’animaux qui sont élevés et tués en France pour leur viande. (55 milliards par an dans le monde). Cela représente 16 fois la population de la France. Le plus lourd tribut de ce massacre est payé par les volailles : 25 milliards ! Viennent ensuite les moutons et les chèvres : 20 milliards, puis les cochons avec 1,8 milliard, 1,4 milliard de vaches et des milliers de chevaux ! Sans compter le nombre de poissons, qui est difficile à évaluer en quantité d’individus puisque comptabilisés à la tonne comme de la vulgaire marchandise.

La production est à 98% intensive, c’est-à-dire que les animaux sont entassés par milliers dans des hangars, dans de toutes petites cages, sans lumière du jour et sans espace pour se mouvoir. Leurs mouvements naturels ne sont pas respectés : impossible de gratter, de ronger, de battre des ailes, de courir… Ils sont victimes de traitements très douloureux sans anesthésie : épointage des becs, castration, dents limées, mutilation diverses…

Élevage en batterie de poules pondeuses

Séparation d’une vache et de son veau

Les jeunes (poussins, veaux, …) sont séparés de leur mère, privés de contact maternel afin de préserver une productivité maximale. Par exemple, les poussins mâles issus de la filière «poule pondeuse » sont éliminés par broyage ou gazage au début de leur très courte vie. La filière « foie gras » effectue aussi un sexage en début de vie, les femelles n’étant pas utilisées pour produire du foie gras en France. C’est ainsi que la majorité d’entre elles sont tuées dès leur premier jour.

L’industrie du lait est, entre autre, dénoncée pour la souffrance infligée à la mère séparée de son veau peu de temps après la naissance. Nombreux sont les témoignages du voisinage dénonçant des cris déchirants provenant, jour et nuit, des élevages en période de vêlage.

En élevage intensif, les truies mettent bas dans des cages sans litière où elles peuvent à peine bouger. Elles y restent jusqu’au sevrage des porcelets (à l’âge de 3 semaines). Aucun contact maternel possible.

Ensuite vient le chemin de l’abattoir, qui commence par de longs trajets dans des conditions difficiles : stress, entassement, déshydratation… Enfin, la mort se fera avec ou sans étourdissement. Pour des raisons de cadences et de rentabilité, nombre d’abattoirs ne prennent plus la peine d’étourdir l’animal, sautent cette étape afin d’égorger l’animal directement. Entre l’égorgement et la perte de réaction cérébrale, plusieurs dizaines de secondes peuvent s’écouler : une période d’angoisse, de peur, de stress et surtout de douleur extrême. La logique commerciale prime sur l’éthique et la souffrance animale.

À noter : 20 000 animaux sont tués dans le monde le temps de lire cette phrase.

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